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Galerie Patrick Gaultier Quimper

T é l é r a m a


 
Patrick Gaultier, l'indépendant
Interview Express Installé à Quimper, le galeriste Patrick Gaultier est un fidèle du salon Découvertes depuis sa création. Promotion de ses artistes, désir de rencontres et d'échanges le poussent Porte de Versailles.

Télérama Paris Quand avez-vous ouvert votre galerie à Quimper ? Patrick Gaultier Je me suis installé dans un ancien hôtel où j'ai pu disposer d'un beau volume en étage. J'ai ouvert en 1981 avec une exposition collective et le bouche à oreille a fait le reste. Je préfère vivre en province et être le premier dans ma région qu'être le cinquantième à Paris.

TRA: Quels sont vos clients ?
R G. : J'ai un petit noyau de collectionneurs que j'ai initié, à doses homéopathiques, à l'art contemporain. Je m 1 arrangeais au début pour accrocher de l'art figuratif à l'entrée de la galerie et de l'art abstrait au fond. J'ai, d'autre part, une clientèle de touristes fidèles et quelques étrangers de passage en Bretagne.

TRA: Les orga    nismes culturels de la région vous soutiennent-ils ?
P.G. : Aucun, mais je ne le regrette pas vraiment : je suis indépendant. Surtout par exemple quand je reçois une lettre du Calendrier des Manifestations d'Art Contemporain en Bretagne, Normandie, Pays de Loire qui estime que nos expositions ne sont pas dignes de leur publication.

TRA Que vous apporte votre présence à Découvertes ?
P.G. Ça me permet d'afficher que la galerie existe. Et surtout de contacter des marchands étrangers avec lesquels je peux organiser des expositions. Je rencontre aussi un public plus large et davantage impliqué. Découvertes est un salon pour les jeunes galéristes et les jeunes artistes. Je ne montre ni Léger, ni Picasso, cela convient.

TRA : Vous exposez cette année deux artistes parisiens, le sculpteur Laurent Sébès et le peintre Lise-Marie Brochen. Est-que que vous avez une ligne ?
P G. : J'aime la diversité, et les oeuvres qui m'émeuvent. Je me méfie de l'art dogmatique. Je pense que l'art doit être un partage et doit exalter le regard. En province, si elle veut toucher un public, une galerie se doit d'être plus éclectique.

Galerie Patrick Gaultier, stand G 103.
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